Pas question d’un vote à l’Assemblée nationale sur la proposition liée à la modification de la constitution faite par le comité paritaire pour le consensus face à la crise électorale actuelle au Bénin. A l’ouverture de la plénière à l’hémicycle ce jeudi aux environs de 13h, le président de l’Assemblée nationale a écarté cette piste.
Dans son mot introductif à la plénière, Me Adrien Houngédji a informé ses collègues de ce qu’il a «mis de côté la piste de la révision de la constitution». Il fait constater qu’à l’annonce de cette proposition par le comité paritaire qu’il préside, non seulement les partis politiques l’ont rejeté mais surtout il y a eu «levée de boucliers dans l’opinion publique».
Le plan B
Le président de l’Assemblée nationale dit avoir mesuré les conséquences et ne veut pas «s’entêter». Il a alors demandé à deux constitutionalistes de lui proposer des solutions juridiques pour le respect du délai constitutionnel par rapport au mandat en cours des députés, à l’en croire. Aussi, l’ex chef d’Etat Nicéphore Dieudonné Soglo, qu’il a rencontré mardi dernier, lui a-t-il proposé d’autres pistes qu’il est en train d’explorer.
Après environ une heure de débat, la plénière a été suspendue. A la reprise aux environs de 15h20, le président de l’assemblée nationale a affecté la nouvelle loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en vue des élections législatives de 2019 à la commission des lois. Les députés se retrouvent demain pour évoquer la loi modificative du code électoral.
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