La République Démocratique du Congo a été l’un des pays qui a le plus durement été touché par l’épidémie du virus Ebola. En effet, plus de 500 personnes sont décédés après avoir contracté la maladie et de nombreuses autres ont été infectées. La région du Nord-Kivu a durement été touchée par l’épidémie et les conflits qui ont lieu dans cette zone de la RDC, ne facilitent pas la prise en charge des malades.
Les autorités sanitaires congolaises, avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et d’autres structures, telles que Médecins Sans Frontières (MSF), luttent jour et nuit pour venir à bout d’Ebola. Des ONG présentes dans la zone du Nord-Kivu sont confrontées à une instabilité sécuritaire chronique, qui a de graves répercussions sur le travail des humanitaires.
Une possible recrudescence de la maladie
Michel Yao, un responsable de l’OMS sur place en RDC, a indiqué que l’ensemble des travailleurs humanitaires, qui ont mis en place un dispositif spécial pour traiter et circonscrire l’épidémie Ebola, sont inquiets face à la dégradation de leurs conditions de travail. En effet, Mr Yao affirmera que les différents camps des organisations qui sont en première ligne contre la maladie, subissent régulièrement des attaques de la part d’individus armés non identifiés. “Les attaques contre différentes équipes se multiplient” livrera Michel Yao.
Tout récemment, MSF a vu deux de ses structures implantées au Nord Kivu, être attaquées par des individus armés. Michel Yao dira que les attaques ont de terribles conséquences sur le suivi de l’épidémie d’Ebola, avant de faire ce terrifiant constant: “Je ne peux pas exclure la réinfection dans les endroits où l’épidémie a été maîtrisée. C’est vraiment notre peur.”
