Le décès d’Emiliano Sala, survenu le 21 janvier dernier, continue d’alimenter la rubrique faits divers. En cause maintenant, le versement de l’indemnité de transfert. En effet, le club de Cardiff City ne souhaite pas débourser les 17 millions d’euros promis à la signature du contrat entre le club et celui du FC Nantes.
Refusant de payer une première partie du transfert, le club gallois s’est attiré les foudres du club français qui, le 15 mars dernier, s’est résolu à saisir la FIFA. Une situation difficile à accepter pour les fans de football qui pour certains, étaient encore dans le temps du deuil. Résultat, le club évoluant en Premier League a jusqu’au 3 avril afin de répondre à la demande nantaise, même s’il apparaît désormais clair que Cardiff ne paiera pas un seul centime.
Une clause modifiée par la ligue anglaise de football
Dans les faits, Cardiff estime que le contrat signé n’est pas valable. Selon les décideurs du club, la ligue anglaise a renvoyé une première fois le contrat signé par Sala demandant à ce qu’une clause soit corrigée, clause ayant un rapport direct avec le mode de règlement de la prime à la signature. En outre, celle-ci demandait également à ce que le transfert soit enregistré avant le 22 janvier, chose qui, selon Cardiff, n’a pas eu lieu. La nouvelle version du contrat devait ainsi être résignée en cette même date du 22, malheureusement, cela n’aura jamais lieu, l’avion du joueur s’écrasant en mer.
Comme cela n’a pas été le cas, l’avocat du club estime que le contrat est, de fait, nul. “L’accord entre Cardiff et Nantes était sujet à diverses conditions et, si l’une n’était pas remplie, le contrat était nul, non avenu, et le paiement non dû”, a confirmé une source proche du dossier. Du côté de Nantes, on estime toutefois avoir les arguments pour faire déjouer le club gallois. En effet, selon eux, cette clause stipulait en fait que la Ligue de Football Professionnel se décide à rompre le contrat avec le FCN afin que les Bluebirds enregistrent la mutation.
Nantes ne se laissera pas faire
On rappelle d’ailleurs que cette demande a été entendue et que le Certificat international de transfert, émis par la FIFA lors de chaque transaction internationale a été émis. “Ce certificat, nous l’avons reçu le 21 janvier à 17h30 (Sala a eu son accident d’avion trois heures plus tard). Pour nous, c’est réglé et Cardiff doit payer.” confirme ensuite une source proche du club nantais qui, visiblement, ne souhaite pas se laisser faire.
