Gilets jaunes : nouvelles scènes de violence sur les champs-Élysées

Le samedi 16 mars marque l’acte 18 du rendez-vous des gilets jaunes. Un événement placé sous le signe de la colère et de la casse puisque des milliers de personnes se sont rendues du côté de la capitale afin de faire entendre leur mécontentement. Selon les premiers chiffres, ils ont été entre 7 et 8.000 manifestants à s’être rendu à Paris.

Sur ces 8.000 personnes, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner en a dénombré pas moins de 1.500, qui pourraient être considérés comme étant « ultra-violents ». À la mi-journée, il y a d’ailleurs déjà eu pas moins de 64 interpellations. Préparées, les forces de l’ordre ont toutefois semblé être un peu dépassées par les événements.

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Le renseignement français, sur le qui-vive

Il faut dire que ce samedi est placé sous haute tension. Aucun itinéraire n’aurait été annoncé par les manifestants alors que les services de renseignements eux, ont été alerté sur la possible présente de black blocs, groupuscule violent. À cela, s’ajoute le fait que d’autres cortèges vont écumer les rues de la capitale, comme ceux de la marche pour le climat ou encore contre les violences policières. Les leaders du mouvement gilets jaunes, Éric Drouet et Maxime Nicolle ont, quant à eux, remis de l’huile sur le feu, invitant les manifestants à faire en sorte que « cette journée reste gravée dans l’histoire« .

Le Fouquet’s visé, Paris en flammes

Ce matin, les Champs-Élysées ont été particulièrement visés, devenant même le théâtre de scènes inouïes. La fameuse brasserie du Fouquet’s elle, a été vandalisée, ses panneaux de protections arrachés, ses vitrines cassées. Considéré par beaucoup comme le symbole présidentiel, le Fouquet’s a accueilli Nicolas Sarkozy en 2007, suite à sa victoire, ainsi qu’Emmanuel Macron plus récemment. De nombreuses barricades ont également été mises en place par les manifestants alors que de nombreux magasins ont été recouverts de slogans anticapitalistes.Une banque et un immeuble ont également été incendiés, provoquant l’intervention des pompiers de la ville.

Encre une fois, les forces de l’ordre ont été visées par des jets de pavés de la part de manifestants masqués et protégés. Pillages, affrontements et insultes ont ensuite fusé un peu partout dans les rues de la ville, rappelant de fait la triste journée du 24 novembre au cours de laquelle Paris a été ravagé. Le gouvernement lui, n’a pas fait dans le détail, appelant le préfet de police à répondre « avec la plus grande fermeté » à tous ces agissements.

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