C’est en novembre 2018 que le fils de Abdoulaye Wade, ex ministre sous sa présidence avait porter plainte au niveau de la CEDEAO. Il accusait le l’Etat du Sénégal de lui priver de ses droits d’électeurs et par la même occasion l’empêchait de se présenter aux élections présidentielles. La cour de justice de la CEDEAO a débouté hier Monsieur Karim Wade qui se tourne vers l’ONU pour être rétabli de ses droits.
La CEDEAO était saisie en procédure d’urgence
Karim Wade n’a pu se présenté aux dernières élections présidentielles du Sénégal. La cause est qu’il est accusé d’un détournement de deniers publics lui ayant valu une peine d’emprisonnement de 06 ans depuis mars 2015. Si Wade fils bénéficie d’un sursis et vit actuellement au Qatar, cette peine a motivé le rejet de sa candidature par la justice sénégalaise. Son pôle d’avocat a avait ainsi saisi depuis novembre dernier la CEDEAO pour qu’une procédure d’urgence soit enclenchée pour permettre à leur client de participer au scrutin du 24 février.
L’ONU l’ultime recours de Karim Wade
La cour de justice de la CEDEAO a statué hier en défaveur de Karim Wade. Toutefois il ne s’avoue pas vaincu. Le collectif d’avocats de Wade à travers un communiqué dit que l’ONU a été saisi à travers son Comité des Droits de l’Homme pour permettre a Karim Wade d’être « rétabli dans ses droits ». Il faut noter que Abdoulaye Wade n’a toujours pas fait de sortie depuis son appel au boycott des élections présidentielles dernières au Sénégal.
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