La Commission électorale nationale autonome (Cena) du Bénin a rendu sa délibération au sujet de la liste des déclarations de candidatures retenues pour prendre part aux élections législatives du 28 avril 2019 au Bénin, ce mardi 5 mars 2019. Sur cette liste, il n’y a que les deux blocs de la mouvance présidentielle.
«Validation de déclaration de candidature et délivrance de récépissé définitif pour les partis ci-après : 1- Union progressiste ; 2- Bloc républicain» a déclaré le président de la CENA, Emmanuel Tiando lors de son point de presse cet après-midi. C’est au terme des trois jours -les 3, 4 et 5 mars 2019- d’examen de conformité et de recevabilité des déclarations de candidatures que l’institution a reçues.
Dans la délibération, le président a rappelé que la CENA avait réceptionné sept déclarations de candidatures. Outre les deux qui ont eu un avis favorable, il y avait aussi celles du PRD, UDBN, FCDB, USL et Moele-Bénin. Après examen, la CENA a rejeté les candidatures du PRD, de FCDB et de Moele-Bénin.
Les dossiers USL et UDBN non examinés
Quant aux dossiers de l’USL et de l’UDBN, ils n’ont même pas fait objet d’examen de conformité et de recevabilité. La CENA s’en est abstenue et leur a simplement notifié un rejet, d’après Emmanuel Tiando. Il rappelle que les récépissés provisoires délivrés à ces deux partis par la CENA avaient été estampillés ‘’dossier incomplet’’.
Ceci, «en raison de l’absence dans les dossiers, du récépissé de déclaration administrative de candidature et du certificat de conformité exigée par la décision EL 19-001 du 1er février 2019 de la Cour constitutionnelle», a-t-il expliqué. Il ajoute que «ces partis peuvent adresser un recours devant la Cour constitutionnelle».
Principes d’examen des dossiers
Selon le président de la CENA, l’examen de conformité et de recevabilité des déclarations de candidatures s’est reposé sur trois principes. Il s’agit, a-t-il mentionné, du «soucis de la préservation de la crédibilité de la CENA, le respect scrupuleux des textes notamment la Charte des partis politiques et le Code électoral et l’obligation d’impartialité et de neutralité inhérents aux fonctions des membres de la CENA».
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