Le scrutin qui a ramené au pouvoir Muhammadu Buhari au Nigéria aurait été émaillé par un nombre non négligeable de violences. Au total plus de 300 personnes ont été arrêtées ayant été soupçonnées d’avoir commis des actes de nature à mettre à mal le déroulement paisible du processus électoral. Les violences ont été enregistrées selon la hiérarchie policière nigériane tant dans le rang des civils que des forces de l’ordre.
Plus de 50 décès
Pour l’inspecteur général Mohammed Adamu, pendant l’élection, deux policiers ont été tués et deux autres ont été agressés et blessés. Dans le rang des civils, il dénombre plus de 50 décès et un nombre aussi important de blessés. Les agents impliqués dans l’organisation de l’élection ont été également victimes d’agression. Certains d’entre eux auraient même été violés. Rappelons que l’élection qui a dans un premier temps été reportée au 23 février a consacré vainqueur, Muhammadu Buhari avec près de 55,6% de voix selon les résultats communiqués par la commission électorale. Mais son principal challenger n’a pas accepté l’issue de cette élection. Il conteste en effet les chiffres qui ont été annoncés par l’INEC. «Notre démocratie est menacée. Nous ne pouvons accepter les résultats annoncés par l’INEC. C’est inexact et inacceptable» avait affirmé dans les médias nigérians Atiku Abubakar.
