Le nouveau Plan stratégique du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Bénin pour les 5 prochaines années -2019-2023- est disponible. Après sa présentation aux membres du gouvernement la semaine dernière, le PAM a réuni depuis mercredi 27 mars 2019 à Cotonou, plusieurs acteurs concernés pour penser à sa mise en œuvre inclusive. Acteurs de la société civile, cadres de différents ministères et des agences du système des Nations-Unies et d’autres structures du Bénin comme d’autres pays sont réunis pour trois jours de travail autour de ce nouveau plan stratégique . «C’est un espace pour une approche participative pour élaborer un plan de mise en œuvre et une feuille de route» indique le représentant résident du PAM au Bénin, Guy Adoua.
Instrument pour la faim Zéro
Aux dires de la directrice adjointe de cabinet (Dac) du ministre du développement et du plan, Sakinatou Bello, il s’agit d’abord de permettre une large connaissance et appropriation de ce plan afin que cette feuille de route permette de corriger le tableau encore sombre en terme de sécurité alimentaire au Bénin.
Dans ce pays, 34% de la population est encore touchée par la malnutrition et 45% des décès d’enfants de moins de 5 ans, sont dus à la malnutrition. «Un pays déficitaire sur le plan alimentaire et en proie à des défis de développement notamment la malnutrition» rapporte le Directeur général de la Coordination et du suivi des Objectifs du développement durable (ODD), Alastaire Alinsato. Mais, avec ce nouveau plan stratégique pays du PAM, il y a un espoir de bouter hors du Bénin, la faim et la malnutrition d’ici 2030, a en croire la Dac.
En effet, ce plan contient les activités clés pour accompagner le Bénin vers l’atteinte des ODD notamment l’objectif n°2 relatif à l’élimination de la faim, explique le représentant résident du PAM au Bénin. Il indique que c’est un plan qui s’articule autour de trois activités avec pour point d’entrée, le Programme d’alimentation scolaire, principale opportunité pour permettre le développement local parce que conçu désormais dans une approche intégrée. Ce programme touche à la fois l’éducation, la santé, la production agricole locale, etc. Au-delà de l’alimentation, il s’agit d’un plan de protection sociale.
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