Propos racistes de Brigitte Bardot : la violente charge de Yann Moix, elle s’excuse

Yann Moix est critique. En effet, l’écrivain et chroniqueur n’a pas hésité à dire tout le mal qu’il pensait de la récente sortie de Brigitte Bardot au sujet des Réunionnais. Il y a quelques jours, l’ancienne actrice les avait effectivement comparé à un « peuple dégénéré aux traditions barbares« . Une sortie qui a fait polémique.

Âgée de 84 ans, Brigitte Bardot est notamment connue pour sa lutte en faveur de la cause animale ainsi que ses propos, parfois à la limite. Récemment, celle-ci a ainsi comparé les Réunionnais à un peuple de dégénéré, faisant directement référence aux fêtes indiennes Tamoules, au cours desquelles les citoyens décapitent une chèvre ou un bous avant d’en jeter les abats à la mer. Une tradition « barbare » selon l’ancienne icône dont la petite phrase a provoqué la colère et la stupeur.

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« Et Dieu crée l’infâme »

Une critique qui a poussé Yann Moix a vivement réagir. Ainsi, chaque semaine, ce dernier remet le « Moix d’Or« , une sorte de récompense humoristique via laquelle il se permet de reprendre l’actualité. Selon lui, l’actrice n’a jamais pris position en faveur des droits humains, au contraire des animaux qu’elle défend bêtes et ongles. Faisant le parallèle avec Daesh, l’écrivain assure alors que Brigitte Bardot, « dont le seul titre de gloire est d’avoir émoustillé les libidos en 1956 et 1964 » ne s’est jamais offusquée de voir l’État islamique décapiter des innocents. Il conclura sur un titre d’humour, en déclarant « Et Dieu créa l’infâme » en référence au film « Et dieu créa la femme« , qui a rendu l’actrice célèbre.

Bardot s’excuse et revient sur la polémique

Brigitte Bardot elle, face au bad buzz, a été forcée de s’excuser. Assurant avoir eu tort de pointer du doigt les agissements de toute la population alors qu’elle aurait dû ne parler que de ces personnes maltraitant les animaux, cause pour laquelle elle lutte depuis 24 ans maintenant, Bardot a tout de même été déçue de voir qu’on sanctionnait ses mots et non, « les actes qui les ont provoqués« . Si elle assure ne pas avoir contrôlé sa colère, elle souhaite toutefois que la polémique qu’elle a lancée, aide les responsables à prendre les mesures nécessaires en vue d’améliorer les choses. Le préfet de La Réunion, représentant de l’État dans l’île, a pour sa part décidé de saisir la justice.

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