En 2007, Ségolène Royal était investie par les membres du Parti Socialiste afin de les représenter pour l’élection présidentielle à venir. Une annonce saluée par de nombreux observateurs, mais qui n’a pas franchement fait plaisir aux hommes du parti. Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, mais surtout François Hollande ont ainsi eu des mots à l’encontre de celle qui deviendra la première femme à accéder au second tour des présidentielles.
En couple, à l’époque, avec François Hollande, Ségolène Royal a ainsi eu la surprise de voir son conjoint se liguer contre elle. Selon elle, elle n’a pas fait preuve d’assez de fermeté et regrette de ne pas avoir invité « ces messieurs » comme elle les appelle, à la soutenir ou à simplement quitter sa campagne. Moquée, pointée du doigt, Ségolène Royal estime toutefois avoir eu à l’époque, une certaine légitimité.
Ségolène Royal, taclée par son ex-conjoint
Diplômes, expérience politique, celle qui était pointée du doigt, accusée de « venir de nulle part », ne comprend pas pourquoi elle a été victime de temps de machisme. Elle soutient d’ailleurs que, si elle n’a pas eu de réactions, c’était simplement par calcul politique. Un homme ajoute-t-elle, aurait dit quelque chose. Toutefois, une femme qui aurait fait acte d’autorité aurait été ensuite victime d’un « déferlement d’attaques ».
Une relation aujourd’hui, apaisée
La protection de sa vie privée a également joué un grand rôle dans sa décision de courber l’échine. Quatre de ses enfants vivaient encore avec elle et, l’exposition de leur mère étant déjà difficile à supporter, une crise conjugale rendue publique aurait été encore plus difficile à supporter pour eux. Aujourd’hui, si la situation entre l’ancien président et Ségolène Royal semble toutefois apaisée, force est de constater que quelques rancœurs subsistent.
