Pour la toute première fois depuis la fin du califat de l’État islamique, certains de ses représentants ont mené une attaque terroriste. Sept combattants des forces arabo-kurdes, luttant contre Daesh, ont d’ailleurs trouvé la mort après avoir été pris pour cible. Un drame pour les FDS qui pensaient avoir la mainmise sur la situation.
Malheureusement, comme l’a confirmé le Conseil militaire de Minbej, certains djihadistes ont réussi à s’échapper et ces derniers, en tant que derniers représentants des forces de Daesh, feront tout pour mener leur lutte, jusqu’au bout. Dans la nuit de lundi à mardi, un petit groupe a ainsi ouvert le feu au niveau d’un « checkpoint« , tuant de fait, sept membres des forces démocratiques syriennes. Une attaque revendiqué quelques heures plus tard par le groupe Telegram de l’État islamique.
Daesh et ses cellules dormantes
Une attaque survenue près de trois jours après la défaite officielle de Daesh face à la coalition anti-djihadiste, menée par les États-Unis et les Kurdes. Sherfan Darwich, porte-parole du Conseil militaire de Minbej a toutefois mis en garde. « Après la victoire contre l’EI, nous sommes entrés dans l’ère des cellules dormantes », autrement dit, ce genre d’action au coup par coup est à prévoir et à anticiper. De son côté, Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH, l’Observatoire Syrien pour les droits de l’Homme, a assuré qu’il s’agissait de la pire attaque terroriste à Minbej depuis le mois de janvier dernier.
Minbej, connue des terroristes
À l’époque, 19 personnes avaient trouvé la mort, dont quatre militaires américains, membre de la coalition internationale. Un lieu symbolique pour les combattants de l’État islamique donc qui ont d’ailleurs promis qu’ils reviendraient afin de se « venger« . Si le nombre de djihadistes restant est, à ce jour, inconnu des forces de l’ordre, c’est une toute nouvelle guerre qui va peu à peu se mettre en place, à savoir une guerre axée principalement sur la tension et la surprise.
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