L’armée syrienne alors que ses forces démocratiques sont en passe de porter le coup de grâce au dernier bastion de Daesh en Syrie, se fait prendre à revers. Dans une ville pacifiée à plusieurs lieues du front, une cellule dormante du groupe terroriste commet un attentat. Un soubresaut agonique qui aurait quand même fait des morts parmi les soldats et quelques blessés.
Une attaque surprise
La ville de Deir Ezzor, était sensée être pacifiée. Mais ce vendredi, un communiqué de l’armée syrienne stipulait en substance, «Une cellule dormante du groupe Hay’at Tahrir Al-Sham a perpétré une attaque meurtrière contre les troupes de la 4e Division à l’intérieur de Deir Ezzor le lundi 25 mars. » l’attaque aurait eu lieu contre des soldats de l'armée arabe syrienne (ASA), faisant selon le communiqué deux soldats tués dont un haut gradé.
Deir Ezzor, située à l’est de la Syrie, au Nord du fleuve Euphrate, abritait un bastion important de forces islamiques terroriste, l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL). Et si la campagne du même nom débutée en 2017, se poursuit encore du côté de Baghouz ; la ville elle avait été libérée de ses extrémistes depuis la fin de la première phase en Mars 2018.
Cependant, l’attaque du lundi remettrait en cause la politique de gestion des zones libérées par les combattants FDS, surtout que les forces syriennes mettant un point d’honneur à épargner et à évacuer systématiquement les civils, pourraient voir infiltrer parmi eux des combattants djihadistes autochtones qui sortis de la zone de conflit mettraient un point d'honneur à mettre sur pied des cellules dormantes.
