Le bras de fer entre Nicolas Maduro et Juan Guaidó se poursuit. La nuit dernière, un des plus proches collaborateurs du président autoproclamé et reconnu par un nombre non négligeable de nations a été mis aux arrêts par les services bolivariens de renseignements. Cette arrestation a été faite dans le quartier Las Mercedes où il réside, au sud-est de la capitale. Roberto Marrero est le chef de cabinet du président de l’Assemblée Nationale qui représente le principal opposant au successeur de Hugo Chavez.
Les soutiens de Guaido dénoncent…
«Ils ont arrêté Roberto Marrero […] autour de 2 heures du matin. Nous ignorons où il se trouve. Il doit être libéré immédiatement», a annoncé sur son compte Twitter Juan Guaidó. Les médias, revenant sur les circonstances de son arrestation, ont rapporté quelques propos du député Sergio Vergara qui a d’abord reçu la visite de la dizaine d’hommes. Le député du parti Voluntad Popular affirme que les membres du Sebin s’étaient trompés de maison et étaient venus d’abord chez lui avant d’aller chercher l’avocat Roberto Marrero.
«Ils m’ont demandé si je savais où vivait Roberto Marrero, je n’ai pas répondu. Je leur ai répété qu’ils violaient un droit constitutionnel, en l’occurrence mon immunité parlementaire, et qu’ils n’avaient pas à obéir à des ordres contraires à la Constitution.» rapporte l’élu. Des voix se sont déjà élevées pour dénoncer cette arrestation. Les Etat-unis par un message du chef de la diplomatie a demandé la libération sans délai de Roberto Marrero.
Mike Pompeo n’a pas manqué d’indiquer que cet acte ne restera pas impuni. La Colombie s’est également insurgée contre cette arrestation. Toujours par le biais du réseau social Twitter, son ministre des affaires étrangères appelle «la communauté internationale à exiger le respect de leur liberté, leur vie et leur intégrité».
