S’il y a un cadeau que le peuple béninois souhaite partager avec le président Talon, pour marquer la célébration demain – 6 avril 2019- de son accession au Palais de la Marina, c’est un acte de sortie de la crise politique engendrée dans le pays par «l’exclusion» d’une bonne frange de la classe politique notamment les partis de l’opposition, des législatives 2019.
Ce serait le plus précieux cadeau, à en croire le président de la Task Force Citoyenne de la CEDEAO pour la gouvernance, la médiation, la démocratie et la paix. Joint au téléphone par nos confères de Matin libre, Gustave Assah exhorte le chef de l’Etat à profiter de cet anniversaire pour, dit-t-il, « sortir le joker ».
Talon doit user de la clé
Dans ses propos rapportés par le journal, Gustave Assah regrette la position adoptée par les présidents des institutions de la République. Ces derniers ont encouragé la poursuite du processus électoral sans les forces politiques de l’opposition et rien qu’avec les deux partis de la mouvance présidentielle retenus par la Commission électorale nationale autonome (CENA).
L’acteur de la société a encore foi en la capacité du président Talon d’user de ses prérogatives constitutionnelles pour l’organisation de législatives inclusives, en permettant la participation d’autres formations politiques, du moins ceux qui ont manifesté le désir d’y prendre part. Ce n’est d’ailleurs que la conviction exprimée par lui-même -le chef de l’Etat-, lors de ses rencontres avec la classe politique, la société civile et des personnalités politiques de ce pays. Gustave Assah l’exhorte à y rester fidèle.
Laisser un commentaire