Abdelaziz Bouteflika : sa surprenante déclaration dans sa lettre d’adieux après sa démission

Il a donc démissionné. En effet, face à la pression des manifestants algériens qui, depuis plusieurs semaines maintenant, réclament son départ, Abdelaziz Bouteflika a plié. Lui qui souhaitait se présenter à un cinquième mandat, avant de revoir sa copie et privilégier le rallongement du quatrième en vue d’assurer une transition pacifique et démocratique a ainsi été désavoué.

Lâché par l’armée, pointé du doigt par le peuple, ce dernier a ainsi fait jouer l’article 102 de la Constitution algérienne afin de précipiter son départ. Après 20 années au pouvoir, Bouteflika se retire donc, non sans peine. Dans une lettre adressée à ses concitoyens, ce dernier a d’ailleurs expliqué les raisons de cette décision. Assurant ne jamais avoir souhaité diviser les Algériens, Bouteflika assure vouloir demander pardon à toutes les personnes qu’il a pu blesser et offenser en manquant à son devoir. 

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Bouteflika, fier de son parcours

Celui qui se présente désormais comme un simple citoyen algérien s’est toutefois déclaré « fier », d’avoir pu aider à mener l’Algérie là où elle en est aujourd’hui. Selon lui, des progrès notables ont été enregistrés dans tous les domaines, c’est d’ailleurs avec le sentiment du devoir accompli qu’il laissera sa place. Conscient d’avoir pu commettre quelques erreurs, Bouteflika assure que l’erreur est le propre de l’humanité, celle-ci étant à parfaire. Saluant une dernière fois l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika effectue donc ses adieux. Déchu, il devrait se retirer, « chez lui », comme il l’a indiqué sans autres précisions.

Une gronde inédite

Depuis plus d’un mois, la foule gronde en effet, réclamant un changement radical au sein de la classe politique. Selon la jeunesse, il était effectivement temps de tourner la page afin d’offrir à l’Algérie un nouvel allant. Bouteflika lui, après avoir renoncé à se présenter à un cinquième mandat, a assuré vouloir rester un peu plus longtemps au pouvoir afin de mener la grande Consultation nationale visant à définir les contours de la nouvelle constitution algérienne et surtout, définir les dates des nouvelles échéances politiques. Selon les experts, cette tâche aurait pu durer bien plus d’une année

Une réponse

  1. Avatar de Ibn Amadahiya
    Ibn Amadahiya

    Boute va te faire f…
    Viel enculé

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