Personnage central de l’affaire Benalla, Vincent Crase, ancien collaborateur au sein de l’Élysée, est sur le point de sortir un livre. Intitulé « Présumé coupable », ce dernier retrace avec un regard nouveau, chaque instant de cette affaire complètement folle.
Âgé de 45 ans, Vincent Crase est, au même titre que son ami Alexandre Benalla, suspecté d’avoir frappé des manifestants, place Contrescarpe, le 1er mai 2018. S’il reconnaît volontiers avoir commis une grave erreur, celui qui est aujourd’hui mis en examen, estime cependant que la polémique a dépassé toutes ses attentes. Se présentant comme « un type, qui a craqué face à quelqu’un qui filmait », ce dernier assure que d’affaire d’État, il n’y a pas.
Selon Crase, tout le monde savait
Le seul véritable problème selon lui, c’est la gestion de cette affaire par l’Élysée. Selon les révélations de Vincent Crase, Emmanuel Macron aurait été mis au courant très rapidement de cette affaire, le soir même. « Tous savaient » assure-t-il notamment, ajoutant que personne n’a voulu prendre ses responsabilités. Son opinion reste d’ailleurs la même depuis le départ, il y aurait dû y avoir une sanction exemplaire et ce, dès le départ, ce qui aurait permis d’éviter l’éclatement de cette « affaire Benalla ».
Crase, fidèle à Emmanuel Macron
S’il n’a plus de contact avec son ami Benalla, depuis que la justice l’en a interdit, Vincent Crase l’assure, ce dernier ferait un excellent homme politique. Une manière pour lui de lui tendre la main, saluant au passage, l’importance qu’il avait aux yeux d’Emmanuel Macron. « Il savait qu’il pouvait se reposer sur Alexandre ». Un président qu’il continue de soutenir, corps et âme. Assurant qu’il le défendra toujours, ce dernier estime même qu’il est de ces hommes en avance sur son temps, avant de se reprendre et lancer « ou alors, ce sont les Français qui sont en retard ».
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