Cyril Ramaphosa, ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela et actuel président de l’Afrique du Sud, sera le candidat de l’ANC pour la prochaine présidentielle de Mai. Très apprécié par un certain nombre de ses compatriotes, Cyril Ramaphosa traîne cependant des casseroles très gênantes. il y a 6 ans, une terrible répression policière avait coûté la vie à plus de 34 mineurs au niveau de la mine de Marikana et il se trouve que Ramaphosa est l’un des principaux actionnaires de la compagnie minière.
A l’approche de la présidentielle, les mineurs de Marikana ainsi que leur famille n’ont pas oublié la tuerie de 2012. Suite à cette violente répression, l’État sud-africain avait promis d’indemniser les victimes à travers des compensations financières et l’attribution de logements sociaux.
Julius Malema et son parti au front
Le parti de Julius Malema, (ancien responsable des jeunes de l’ANC), les combattants pour la liberté économique (EFF) a lancé une croisade contre le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. L’EFF reproche le laxisme et la passivité de Cyril Ramaphosa lors des événements de Marikana alors qu’il était l’un des principaux actionnaires de la société minière. Une conseillère de l’EFF s’est ainsi exprimé: « Jamais nous n’oublierons ce qui s’est passé en 2012. Tous les jours, on passe devant la colline, et on y repense. Ils nous ont dit que Marikana deviendrait le Pays de Canaan, un paradis où coulerait le lait et le miel. Depuis rien ne bouge. »
Les mineurs ainsi que leur famille sont toujours meurtris au plus profond d’eux-mêmes et la rancœur envers Cyril Ramaphosa est toujours très vive. » Je ne voterai jamais pour lui, Il a été tellement cruel en 2012. Et il n’a rien fait pour changer nos vies depuis. » Dira la sœur d’une des victimes de la tuerie de Marikana
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