Le 13 novembre 2015, Paris subissait la pire vague d’attentats de son histoire. En effet, plusieurs commandos armés ont successivement attaqué divers endroits de la capitale, visant notamment bars et cafés, ainsi que le stade de France et la salle de concert du Bataclan, qui sera d’ailleurs prise en otage. Une série d’attaques revendiquées par l’Etat Islamique et qui aura, à jamais, marqué les Français.
Cette attaque, Donald Trump l’utilise souvent en exemple afin d’illustrer sa politique de port d’armes. Il y a quelques heures, ce dernier était ainsi en meeting du côté d’Indianapolis, devant les membres de la NRA, la National Riffle Association, le puissant lobby pro-armes américain. Au cours de son discours, celui-ci a ainsi estimé que si la législation française était moins stricte en ce qui concerne les armes à feu, le bilan aurait pu être moins sévère. « La fusillade a duré si longtemps et il n’y avait rien à faire […]. Si une personne avait eu une arme de l’autre côté, le bilan aurait très bien pu être complètement différent », a-t-il notamment expliqué.
Trump pointe du doigt la législation française
Une sortie qui intervient près d’un an, jour pour jour, après que le président Trump ait tenu exactement le même meeting, face à la NRA. Au cours de celui-ci, le chef de l’État avait d’ores et déjà critiqué la position française quant au port d’armes. D’ailleurs, histoire d’aller encore plus loin, celui-ci a estimé que l’attaque n’aurait même pas eu lieu si les Français avaient le droit d’être armés. « Ces lâches auraient su qu’il y aurait des gens avec des armes sur place » a-t-il assuré. Une série d’explications qui lui permet également de rappeler sa position sur le sujet.
Trump, une attaque qui rappelle celle de 2018
Farouchement pro-armes, le président Trump a eu énormément de mal à accepter de revoir sa position, et ce, même après la tuerie de Farkland à la suite de laquelle des milliers d’étudiants sont descendus dans les rues afin de demander une plus stricte législation. « Préserver les libertés acquises par nos ancêtres au prix de leur vie » est un devoir que chaque citoyen doit remplir, c’est à ce titre que le président conservateur continue de taper sur ses adversaires qui souhaitent remettre en question ce droit fondamental. Des propos qui, comme en 2018, devraient faire réagir le gouvernement français et surtout, les familles de victimes, toujours très touchées par ces attentats et ses répercussions. L’an dernier, c’est Bruno le Maire, ministre de l’Économie qui avait alors pointé du doigt des propos « indignes du président de la première puissance mondiale ».
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