Barack Obama : le chef d’une milice qui voulait le faire assassiner a été arrêté

Le chef d’une milice américaine, dont le but était d’assassiner l’ancien président Barack Obama, vient d’être arrêté par les forces de l’ordre. Selon certaines sources judiciaires, ce dernier est accusé d’avoir formé plusieurs individus en vue de tuer le quarante-quatrième président des États-Unis, mais également Hillary Clinton, ancienne candidate à la Maison Blanche.

Larry Hopkins, commandant des UCPla United Constitutional Patriots, comparaissait lundi dernier, devant le tribunal de Las Cruces, au Nouveau-Mexique. Ce dernier, était alors jugé pour possession d’armes. Toutefois, celui-ci serait bien plus dangereux que ce qu’il laisse présager. En effet, Hopkins a formé la UCP, une milice patrouillant  à la frontière américano-mexicaine en vue d’empêcher les migrants de passer du côté Américain. Mais ce n’est pas tout. En effet, il a également assuré qu’en 2017, sa milice était en train de préparer un coup d’éclat, en projetant d’assassiner l’ancien président Obama, ainsi qu’Hillary Clinton.

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Hopkins, Obama, Clinton et les migrants dans le viseur

Selon l’avocat d’Hopkins, ce dernier devrait d’ailleurs plaider non-coupable, assurant que son arme n’avait aucun rapport avec ses activités au sein de sa milice. Toutefois, le FBI ne semble pas franchement du même avis. En effet, de plus en plus d’organisations pullulent outre-Atlantique, organisations qualifiées de fasciste par les autorités. Ainsi, l’UCP est par exemple accusée d’arrêter et de kidnapper illégalement des migrants tentant de traverser la frontière.

L’UCP, une milice qui pose de nombreux problèmes

Très bien organisée, l’UCP est formée d’anciens combattants qui, à tour de rôle, vivent dans des caravanes situées à la frontière afin de patrouiller. Fusils, camouflages, les miliciens mettent en scène la moindre de leur arrestation. Récemment, une vidéo publiée le 16 avril les montre en train d’arrêter un groupe de 300 migrants, attirant d’ailleurs l’attention des médias et politiques. Michelle Lujan Grisham, gouverneure du Nouveau-Mexique est ainsi montée au créneau, assurant que des citoyens n’avaient absolument aucun pouvoir d’arrêter et détenir qui que ce soit.

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