La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne continue de susciter des remous. Face aux atermoiements des parlementaires britanniques qui peinent visiblement à s’entendre sur un accord de sortie, les pays de l’Union Européenne s’impatientent de plus en plus. Si le divorce est acté, il reste cependant qu’elle doit se faire selon des normes que le Royaume-Uni n’arrive pas à proposer à l’Union, tant les dissensions sont grandes entre les parlementaires de la couronne britannique sur la question. La question a été à l’ordre du jour au cours de la rencontre entre les chefs d’Etat français et irlandais à Paris.
Une sortie sans accord de plus en plus probable
En effet, le président français Emmanuel Macron recevait à l’Elysée le premier ministre irlandais Leo Varadkar au sujet d’une possible sortie sans accord du Royaume-Uni. Les deux dirigeants ont analysé ensemble les impacts d’une sortie de l’Union du Royaume-Uni sans accord préalable. Cette éventualité pourrait s’imposer au Royaume car les autres présidents de l’Union s’impatientent et n’admettent pas que l’Union Européenne soit prise en otage par la crise de Brexit au Royaume-Uni. Car cette crise du Brexit a un impact négatif sur le bon fonctionnement de l’Union. Le Royaume-Uni devrait donc mettre fin à cette situation avant le 10 avril prochain en présentant à l’Union Européenne un « plan alternatif crédible ». Sans quoi, il aurait « choisi de lui-même de sortir sans accord », avec tout ce que cela implique comme conséquences.
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