Les 25 Avril 2015, Pierre Nkurunziza, le président du Burundi annonçait sa candidature pour briguer un troisième mandat à la tête de l’État du Burundi alors que la constitution le lui interdisait. Cette volonté du président burundais de vouloir s’accrocher au pouvoir a fait basculer ce pays de l’Afrique des grands lacs dans une profonde crise socio-politique.
Des manifestations contre un 3e mandat de Nkurunziza ont eu lieu dans tout le pays et notamment dans la capitale, Bujumbura. Entre temps, le pouvoir de Pierre Nkurunziza a dangereusement vacillé lorsque des éléments de l’armée ont tenté un coup d’État, qui a échoué. Le pouvoir en place avait procéder à une violente répression, menée par les forces de l’ordre et les milices paramilitaires Imbonerakure, qui se sont rendues coupables de nombreuses exactions. Pour échapper aux violences, de nombreux burundais se sont réfugiés dans des pays voisins.
La France décide de frapper fort
La communauté internationale avec l’Union Européenne en tête, avait condamné les violences et demander un retour calme. L’UE avait pris une série de sanctions à l’encontre de plusieurs autorités burundaises qui avaient joué un rôle essentiel dans la répression des manifestants.
Tout récemment, la France a décidé de resserrer l’étau autour de ces mêmes autorités qui sont accusées d’atteintes à la démocratie ou d’actes de violence lors des manifestations anti 3e mandat de Nkurunziza. Paris a décidé de geler les avoirs de personnalités très proches de Pierre Nkurunziza. On peut citer, L’ancien directeur général adjoint de la police nationale, Godefroid Bizimana, Gervais Ndirakobuca, un chef de cabinet de la présidence, Léonard Ngendakumana, chargé de missions de la présidence, Mathias-Joseph Niyonzima, un agent des services de renseignements.
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