Actuellement au Japon, dans le cadre de la procédure de justice portant sur une possible dissimulation de ses salaires perçus au fisc japonais, Carlos Ghosn est également dans le viseur de la justice française. En effet, Renault a effectué un second signalement à la justice, concernant un circuit financier occulte.
En effet, outre le fait que Ghosn ait possiblement financé son mariage au château de Versailles via l’argent du constructeur Français, Renault se pose des questions. Suite à l’arrestation de leur ancien patron et la nomination de deux hommes pour le remplacer, c’est tout un audit qui a été mis en place afin de vérifier si, oui ou non, Ghosn avait profité de Renault pour son propre bien. Aujourd’hui, un transfert financé d’une dizaine de millions, en direction du Sultanat d’Oman, pose question.
Un circuit financier qui pose problème
Cette dépense a été notée comme étant réalisée dans le cadre d’une opération marketing, dirigée vers la société qui distribue effectivement les véhicules Renault et Nissan, directement sur place. Toutefois, cette gigantesque somme a été envoyée directement depuis la présidence, soit depuis l’enveloppe personnelle de Ghosn. En temps normal, des dépenses marketing du genre sont en fait menées par la direction régionale de la région en question, ici, celle de l’Afrique, Moyen-Orient, Inde.
Nissan, un préjudice à 35 millions d’euros
Il y a quelques semaines, la société Nissan s’est posée des questions sur un circuit sensiblement similaire à celui mis à jour par Renault. En effet, d’importantes sommes d’argent étaient envoyées depuis le siège, vers le Sultanat d’Oman. Le distributeur des véhicules transférait ensuite cet argent vers une seconde société servant à financer certains achats de Carlos Ghosn, comme par exemple un yacht, dont la valeur reste inconnue. Le préjudice lui, s’élèverait toutefois à 35 millions de dollars, pour Nissan seulement.
Laisser un commentaire