Casimir Kpèdjo est libre de ses mouvements depuis quelques minutes. Après sa présentation au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce matin, le journaliste a été relâché et mis sous convocation. « C’est heureux de servir son pays, j’ai appris à servir mon pays et je l’ai fait dans le strict respect de la profession qui est la mienne. Je suis journaliste, je n’aime pas être au-devant des médias dans ces genres de circonstances là. Mon impression, c’est mon émotion. J’ai appris beaucoup de choses de la communauté internationale. J’ai appris beaucoup de choses sur le peuple béninois. J’ai également appris des autorités de mon pays. Je les remercie. Je remercie ces autorités là qui ont un sens de la démocratie pour ce pays » a-t-il déclaré à sa sortie d’audience. Il rappelle ensuite les conditions dans lesquelles il a été arrêté.
« Nous sommes dans un pays démocratique »
« J’étais au lit nu s’il vous plait. Ils sont venus me chercher dans ma chambre à coucher sans convocation. J’ai répondu à ça » fait-il savoir, assurant qu’il n’y a pas de mal à ne pas croire à la justice de son pays. Pour lui, le Bénin est bel et bien un pays démocratique. « Nous sommes dans un pays démocratique, il y a effectivement séparation des pouvoirs au Bénin. Je peux vous garantir cela » lâche-t-il.
L’homme devra se présenter à la Criet le 02 mai prochain. Rappelons qu’il est accusé d’avoir diffusé par le biais des réseaux sociaux, deux articles de journaux les parutions 126 et 127 du journal La Nouvelle économie, des informations qualifiées de fausses contre l’économie béninoise.
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