En Chine, les annonces en matière d’avancées technique et technologique au sujet de la défense sont souvent assez percutantes. Récemment, les chercheurs de l’armée de l’air ont ainsi confirmé avoir développé un tout nouveau radar. Ce dernier, particulièrement puissant, permet de mieux détecter les avions de chasse, même les plus furtifs.
Et même le F-22 Raptor de la firme américaine Lockheed Martin, présenté comme étant l’avion de chasse le plus rapide au monde, ne pourrait pas brouiller le radar. Ce radar, développé par les ingénieurs de l’université de Xi’an seraient donc en passe de porter un coup terrible à l’armée américaine, qui comptait probablement sur cet appareil pour surprendre ses éventuels adversaires en cas de conflit.
Un radar chinois qui régule les forces en vigueur
Et alors que la situation internationale devient de plus en plus complexe, tendue, cette annonce ne manquera pas de faire réagir. Dans les faits, la technologie chinoise est, de manière assez surprenante, plutôt “simple” dans sa conception. Le radar démultiplie en fait la signature radar d’un avion de chasse, même sur les avions les plus furtifs. Résultat, en envoyant plus de signaux, le radar comprend mieux ce qui l’entoure, à commencer donc par la localisation d’appareils potentiellement dangereux.
Ce qui surprend, dans le cadre du F-22, c’est que sa surface de signature radar est de 1cm². Cela représente à peine l’ongle d’un doigt de la main. Avec des radars classiques, il est quasiment impossible de détecter l’appareil. Mais le radar chinois, en envoyant une multitude de signaux très précis, agit comme si la surface de signature radar de l’appareil passait à 6m², lui permettant donc d’identifier l’appareil et de le détecter en une fraction de seconde.
L’armée chinoise, en plein développement
Selon les ingénieurs chinois derrière ce projet, la marge d’erreur ne serait d’ailleurs que d’une vingtaine de mètres. Les radars, eux, pourraient être disposés un peu partout. Sur terre, mais aussi sur un navire en mouvement, voire même… Dans des avions. De quoi permettre à Pékin de faire étalage de toute sa puissance scientifique et technologique, au service de son armée.
Laisser un commentaire