Crise humanitaire au Mozambique : le monstrueux chantage de certaines ong

Le 14 mars,  le cyclone ‘’Idai’’ frappait Beira, au Mozambique. La pire tempête tropicale qui ait frappé l’Afrique australe depuis des décennies, infligeait des dégâts importants et provoquait une crise humanitaire qui n’avait de cesse d’empirer. Une situation dont profiterait des organisations communautaires impliquées dans la gestion de la crise, pour se rendre coupables de nombreux abus.

Du sexe en échange d’un sac de haricots

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, ce serait 501 décès qui auraient été confirmés être liés à la tempête qui avait dévasté le Mozambique. Avec  au cours de la même période, plus de 135 000 personnes déplacées, selon l’Institut national de gestion des catastrophes du pays. « Au 27 mars, près de 1,85 million de personnes, dont un million d’enfants, avaient un besoin urgent d’assistance, rien qu’au Mozambique », déclarait Daniel Timme, responsable de la communication de l’UNICEF au Mozambique. Une crise humanitaire majeure avec son corollaire d’urgences sanitaires.

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Dans un tel état d’urgence, les organisations humanitaires internationales auraient choisi selon la presse internationale, de mettre à contribution des cellules locales et des responsables communautaires dans la distribution des vivres aux sinistrés. Cependant, selon un rapport de l’Observatoire International des Droits Humains, certains de ces responsables communautaires mis à contribution se livrerait à un rançonnement en règle des populations sinistrés, paiements en espèces et en nature (rapports sexuels) en  échange de dotations en vivres et médicaments qu’ils étaient dans l’obligation de distribuer gratuitement. Human Rights Watch, enjoignant la haute autorité du pays à faire immédiatement cesser ces pratiques et à ouvrir une enquête à cet effet.

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