La publication du rapport Mueller continue d’agiter la classe politique américaine. Du côté démocrate, certains comme Elizabeth Warren ont appelé au lancement d’une procédure de destitution alors que même du côté républicain, le document fait réagir. Si le président Trump peut compter sur de très nombreux soutiens, certaines voix commencent toutefois à s’élever.
C’est notamment le cas de Mitt Romney, ancien candidat à la présidentielle, qui n’a pas hésité à faire part de sa colère. Véritablement « écœuré » par la conduite de la Maison Blanche, dénoncée dans ce rapport Mueller, ce dernier a avoué être véritablement consterné par ce qu’il a lu. Pointant du doigt les contacts pris entre l’exécutif et Moscou, Mitt Romney est l’une des rares figures républicaines à oser monter au créneau.
Assurant être stupéfait de voir que des hommes et des femmes ont accepté de collaborer avec Trump et la Russie en vue de privilégier certains intérêts qui n’ont rien à voir avec ceux des Américains, Romney n’en démord pas. Le pire dans tout ça, selon lui ? Que des informations obtenues de manière totalement illégale aient été échangées entre les partis, sans que personne ne pense à alerter la police. “Lire ce rapport, c’est faire le sombre constat d’à quel point nous nous sommes éloignés des aspirations et principes des fondateurs” des États-Unis” a-t-il d’ailleurs conclu. Toutefois, malgré les critiques, Trump est, pour le moment lavé de tous soupçons concernant les accusations de collusion.
Trump, pas totalement tiré d’affaire
Toutefois, si cela fait figure d’excellente nouvelle pour les élections de 2020, Trump n’est pas pour autant tiré d’affaire. En effet, ce dernier est toujours visé par une enquête pour entrave à la justice. Une situation qui fait douter le sénateur américain. Selon lui, s’il y avait eu assez de preuves afin d’inculper le chef de l’État, les États-Unis auraient ainsi connu une véritable crise constitutionnelle qui aurait déchiré tout un pays. Ce n’est pas la première fois que Mitt Romney s’en prend directement à Donald Trump. Au cours de la campagne 2016, ce dernier n’avait pas hésité à le qualifier de « charlatan », avant de finalement revenir sur ses propos et tempérer.
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