Selon certaines informations, l’administration Trump envisagerait bel et bien de placer les « Gardiens de la Révolution » iraniens, sur leur liste d’organisation terroristes. Attendue pour le 8 avril, cette annonce fait déjà beaucoup de bruit, celle-ci étant amenée à relancer les tensions belliqueuses entre Téhéran et Washington.
Une décision qui, de fait, augmenterait également la pression sur cette force armée. Une décision qui intervient après que de nombreuses sanctions économiques aient été imposées à l’Iran. Toutefois, il s’agirait d’une grande première puisque, jamais Washington n’avait qualifié l’armée d’un pays tiers, d’organisation terroriste.
Une décision symbolique, qui fait parler
En plus d’être symbolique, cette décision remettrait encore plus de pression sur les épaules du régime iranien. En effet, toute personne ou entreprise américaine décidant de faire affaire avec Téhéran et, plus particulièrement, les Gardiens de la Révolution, sera lourdement sanctionnée. Toutefois, en interne, cette décision ne fait pas l’unanimité.
Les Gardiens de la Révolution, une influence économique et politique
La CIA et l’armée douteraient carrément de l’efficacité de celle-ci, alors que le Pentagone se poserait des questions sur les répercussions que de telles sanctions pourraient avoir, notamment sur les troupes déployées dans la région.
Pour rappel, le groupe des Gardiens de la Révolution, a été créé en 1979, afin de permettre à l’Iran de se doter d’une « armée idéologique », censée protéger les bienfaits et les acquis du soulèvement idéologique et politique opéré cette année-là. Aujourd’hui, ces derniers disposent d’un poids relativement important au sein de l’économie et de la politique du pays. L’ancien président Mahmoud Ahmadinejad était lui-même, l’un des membres de cette organisation.
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