Arrêté il y a quelques semaines après que les forces de l’ordre britanniques aient été autorisées à entrer au sein de l’ambassade Équatorienne, Julian Assange est en attente d’une possible extradition, du côté de la Suède, ou des États-Unis. Une situation que son père a énormément de mal à accepter. Selon lui d’ailleurs, ce dernier aurait servi de monnaie d’échange.
Interrogé par la chaîne australienne 9News Australia, John Shipton n’a ainsi pas fait de mystère. Selon ses dires, le gouvernement équatorien aurait en fait négocié un prêt avec le Fonds Monétaire International (FMI), en échange de son fils. La raison ? L’Équateur ne dispose pas de sa propre monnaie et utilise en fait, le dollar américain. Résultat, il est impossible pour eux d’obtenir un prêt de la part du FMI, à moins que Washington n’approuve cette demande.
Le père d’Assange attaque, Moreno réplique
Washington justement, espère juger Julian Assange assez rapidement. Une demande d’extradition a d’ores et déjà été déposée, ce dernier étant accusé d’avoir divulgué des informations susceptibles d’avoir mis la nation en danger. En outre, le fondateur de WikiLeaks est également accusé de viol et d’agression sexuelle en Suède. Face à toutes ces questions, Lenin Moreno, président équatorien, a décidé de répliquer, justifiant sa décision. Selon ses dires, Assange aurait ainsi tenté de créer et développer un « centre d’espionnage » au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres, où il avait trouvé refuge, il y a sept ans de ça.
Afin de réserver les intérêts équatoriens et surtout, garantir la sécurité de l’ambassade, ce dernier aurait pris la décision d’autoriser les forces de l’ordre à venir arrêter Assange. Filmée, la scène de son arrestation a ensuite été retransmise sur les réseaux sociaux avant que des millions de personnes ne découvrent ces images. Commentée, la vidéo a alors provoqué un véritable buzz, replaçant Assange au centre des débats.
Laisser un commentaire