La Libye post-Kadhafi est toujours en proie à la violence et il y règne une instabilité totale. Alors que la communauté internationale prévoit faire une conférence dans le pays à la mi-avril à Ghadamès dans le sud-ouest libyen pour réfléchir à un processus de sortie de crise devant passer par des élections, on assiste dans le pays à une reprise des combats entre les deux forces en présence : d’un côté, le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj et de l’autre, l’Armée nationale libyenne (ANL) de Khalifa Haftar.
Une offensive sur Tripoli des hommes de Khalifa Haftar repoussée
Les hommes de Khalifa Haftar s’étaient positionnés jeudi à quelques dizaines de kilomètres autour de Tripoli pour en finir avec le GNA de Fayed al-Sarraj et prendre la ville de Tripoli. Mais ils ont été repoussés vendredi par les hommes du GNA après une courte bataille à un barrage situé à une trentaine de kilomètres de Tripoli. Les hommes de Khalifa Haftar ont dû se replier, laissant sur place des combattants faits prisonniers par le GNA.
Guterres quitte la Libye le « cœur lourd »
Le secrétaire général de l’ONU qui était en Libye où il a rencontré les deux belligérants a appelé les deux camps à la retenue, se dit « profondément inquiet » de l’escalade en cours en Libye. Il a déclaré à l’aéroport de Benghazi qu’il quittait la Libye le « cœur lourd » et espère toujours qu’une solution politique est encore possible en Libye. Plusieurs pays d’Occident ont appelé les combattants au calme et exprimé leurs vives inquiétudes de voir une recrudescence de la violence dans le pays de Khadafi.
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