Dans une déclaration publiée par le journal l’Evènement Précis, Nicéphore Soglo a fustigé la présence des chars dans les rues du pays. A l’en croire, le pouvoir en place sort ces engins de guerre « pour un « oui » ou pour un « non » ». C’est à son entendement, « un manque de sang-froid, et un signe de fébrilité ».
« L’armée n’est ni un jouet, ni un épouvantail (…) C’est l’outil le plus précieux de ces prestigieux guides que sont nos héros Béhanzin, Bio Guéra et Kaba » poursuit-il. L’ancien chef d’Etat conseille donc au pouvoir en place de la « manier avec précision et responsabilité » puisqu’elle est aussi le creuset de toutes les composantes de la nation « dont elle perçoit la respiration ». Le premier président de l’ère du renouveau démocratique a par ailleurs dit son attachement à la liberté de manifestation.
« Manque de maturité et de vision »
« Actuellement dans le monde entier, des femmes et des hommes manifestent plus ou moins pacifiquement pour réclamer leurs droits et exprimer leurs aspirations. Les évènements en cours dans notre pays, alors que l’on persiste dans l’erreur et dans l’horreur ne sont que le signe d’un manque de maturité et de vision » a-t-il fait déclaré. Pour finir l’ex président a clairement appelé au retour des lois qui ont permis l’élection pacifique de Patrice Talon en 2016 et l’examen dans les meilleurs délais de la loi d’amnistie proposée par Monseigneur Ganyé en faveur des exilés politiques.
Laisser un commentaire