Pétrole : le Venezuela se tourne vers le Nigéria

Dans son rapport mensuel publié ce mois, l’OPEP indiquait que le Venezuela lui aurait notifié une production d’un peu moins de 960.000 barils par jour (bpj) au mois de mars, soit une baisse de pratiquement 500.000 bpj par rapport à février. Une situation alarmante pour le deuxième producteur mondial de pétrole, qui dans cet optique se voit dans l’obligation d’importer d’Afrique.

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La situation  économique délétère et les tensions sociopolitiques au Venezuela, le bras de fer politique entre Guaido et Maduro, avaient entrainé une baisse de régime de l’administration telle même la gestion des installations électriques du pays devenaient problématiques. Il s’en suivait de longues périodes de blackout qui, ajoutées à la crise sanitaire, faisaient traverser au pays une crise humanitaire sans précédent.

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Une crise dont le pays ne saurait se sortir sans l’aide de la communauté internationale. Cependant les blocus commerciaux des principaux partenaires opposés au régime encore en place, empêchaient au président Maduro de se servir de la manne pétrolière pour juguler la crise. D’ailleurs, rapportait une agence de presse internationale, Le Venezuela peinerait à maintenir en activité ses installations pétrolifères, d’où, une baisse progressive de la production jusqu’au point critique de Mars dernier avec une production en deçà du seuil du million de Bpj (Baril par jour). Le deuxième producteur mondial de pétrole ne pouvait plus subvenir à la demande intérieur, et se serait tourner vers le premier producteur de pétrole en Afrique et le 11 ème mondial, le Nigeria pour en avoir.

Mardi donc, selon une agence de presse, Caracas recevait près d’un million de barils  du gisement offshore de Agbami. L’une des plus grandes découvertes en eau profonde du Nigeria, et l’une des plus grandes installations de ce type jamais construites.  Cependant, le gisement exploité par la compagnie américaine Chevron pourrait laisser présager d’une courte durée de vie de ces importations en cas de lobbying de l’administration Trump, supporter du président autoproclamé , Juan Guiado.

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