Plateau du Golan : Netanyahou veut renommer une localité « Donald Trump »

Il y a quelques semaines, le président Trump prenait une décision que beaucoup n’ont pas hésité à critiquer. En effet, ce dernier a littéralement rompu avec le consensus international en reconnaissant le plateau du Golan, comme étant sous la souveraineté israélienne. Une décision saluée par Benyamin Netanyahou et tout l’État hébreu.

En l’honneur du président Trump et de son soutien sans failles, celui qui a récemment remporté de nouvelles élections législatives, a d’ailleurs confirmé qu’il allait demander qu’un village soit renommé en l’honneur du président américain. L’objectif, de par cette mesure, est donc d’exprimer la gratitude israélienne à l’encontre des États-Unis, mais aussi et surtout, rappeler à la communauté internationale, les liens forts entretenus par les deux états. Reste maintenant à ce que cette proposition soit validée par le gouvernement.

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Netanyahou reçoit un coup de pouce de Washington

Pour rappel, le 21 mars dernier, à quelques jours seulement d’élections relativement importantes pour la suite de sa gouvernance, Benyamin Netanyahou a appris que Washington allait reconnaître la souveraineté d’Israël, concernant la région du Golan, située entre l’État hébreu et la Syrie. En raison de sa position plus que stratégique, la région est aux centres de querelles depuis maintenant plusieurs dizaines d’années. En 1981, Israël a annexé pas moins de 1200 km² de cette région, une décision finalement jamais reconnue par la communauté internationale.

Le Golan, terre de discordes

C’est d’ailleurs à ce titre que la sortie américaine a été pointée du doigt par de nombreux membres de la communauté internationale. Le gouvernement Syrien, la ligue arabe, l’Iran ou encore la Russie ont ainsi fustigé une attaque délibérée à l’encontre de l’intégrité territoriale de la Syrie, alors que l’ONU elle, a assuré que cette décision américaine ne changeait absolument rien au statut juridique du Golan. Aujourd’hui, 18.000 Syriens vivent ainsi dans le Golan occupé alors que 20.000 colons israéliens y ont élu domicile, tous dispersés dans pas moins de 33 colonies.

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