Aujourd’hui, des milliers de personnes se rencontrent grâce à des sites en ligne ou des applications mobiles. Un moyen rapide et efficace de dialoguer et de sortir le temps d’une soirée. Toutefois, une récente étude menée par Zava, au Royaume-Uni, tend à prouver que ces applications sont une des causes de la multiplication des infections sexuellement transmissibles, notamment chez les plus jeunes.
Mené sur 2000 personnes âgées de 18 à 24 ans, ce sondage prouve en effet que 18% des jeunes ont d’ores et déjà attrapé une IST après avoir rencontré une personne en ligne. L’infection la plus répandue serait d’ailleurs la chlamydia, diagnostiquée sur 54% des jeunes ayant avoué une infection. Un chiffre relativement important, qui s’explique principalement par le fait que les personnes infectées s’en sont surtout rendu compte d’elles-mêmes, via les symptômes, plus que par la personne au préalablement infectée, qui, le plus souvent, ne dit absolument rien.
Une jeunesse encore mal informée
Cette infection, la chlamydia peut également être silencieuse, laissant ainsi penser que certaines personnes peuvent en être infectées, sans vraiment le savoir. Certains jeunes, en revanche, ont avoué avoir été touché ou être touché par des maladies bien plus graves, comme la gonorrhée, pour 15% des sondés, l’hépatite (11%), le VIH (9%), le papillomavirus (7%) et la syphilis (4%). Une preuve, s’il en fallait une, que la jeunesse n’est pas assez mise au fait des maladies sexuellement transmissibles et qu’il faut ainsi continuer les efforts en matière d’information.
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