Université de Lorraine en France : des insultes racistes créent la polémique

Une polémique qui ne passe pas du tout. En effet, l’Université de Lorraine, en France, a confirmé les informations selon lesquelles elle s’apprêtait à ouvrir une enquête administrative sur des soupçons d’actes racistes. Selon certains plaignants, des photos et vidéos d’eux tourneraient sur les réseaux sociaux, les dépeignant de la pire des manières qui soit.

Dans les faits, des étudiants en sociologie à l’université de Metz auraient créé un groupe Messenger secret via lequel ils s’échangeraient des photos et vidéos moquant étudiants et enseignants noirs. Une situation inacceptable et impardonnable pour David Diné, directeur de communication de l’université, qui a très vite décidé d’entamer les mesures nécessaires afin d’identifier et punir les coupables. Même son de cloche chez le gouvernement, après que Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, ait réagi sur Twitter. Dans un poste, celle-ci a ainsi condamné ces « comportements inacceptables » avant de prôner la tolérance zéro.

Publicité

Une enquête en cours, des étudiants choqués

Les étudiants visés eux, sont dépités. Diop, étudiant sénégalais en sociologie n’en démord pas, « ils ont insulté toute une communauté, c’est vraiment dégueulasse ». Il continuera, avouant que c’était bien la première fois qu’il se sentait aussi peiné après avoir été moqué, humilié sur le net. L’université elle, soutient ses étudiants et a confirmé que l’enquête en cours permettra de définir les sanctions et surtout, d’envisager le dépôt de plainte. Diop lui, espère que les sanctions seront à la hauteur, l’objectif selon lui, étant de bien faire comprendre que ce type de comportement n’a sa place, nulle part.

L’UNEF et l’université réagissent vivement

Le syndicat étudiant de l’UNEF lui, a également décidé de vivement réagir. Dans un communiqué de presse, le département UNEF Lorraine a ainsi invité tous les étudiants à apporter une réponse ferme à des acteurs répréhensible, qu’il condamne et dénonce fermement. Un peu plus tôt, l’université avait elle aussi eu son mot à dire, assurant avoir pris connaissance des actes évoqués, avant d’ajouter que ceux-ci étaient bien évidemment condamnés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité