USA : une nouvelle femme accuse Joe Biden de gestes déplacés

L’ancien vice-président et candidat potentiel de parti démocrate américain aux prochaines élections présidentielles de 2020, Joseph R. Biden Jr, doit faire face à de récentes allégations de gestes déplacés sur des femmes. Des accusations qui pourraient sérieusement entacher la réputation de politiquement normal du candidat démocrate.

Des idées bien arrêtés sur les femmes

Biden, 76 ans, serait arrivé à Washington à l’âge de 30 ans. Plus de quarante ans dans les arènes du pouvoir et l’homme qui en 1974 aurait déclaré à un média américain qu’il ne pensait pas qu’une femme devrait avoir le «droit exclusif de dire ce qui devrait arriver à son corps», porterait avec lui une longue histoire mitigée avec la gente féminine.

Selon la presse américaine, M. Biden contrairement à son alter égo républicain,  Donald trump, n’avait pas encore de  vidéos de lui faisant des allusions salaces sur le fait de ‘’saisir’’ les femmes ou encore, des accusations d’agressions sexuelles. Mais sur le candidat démocrate, on pouvait obtenir des allégations de gestes déplacés.

Après Lucy Flores, Amy Lappos

Dans une colonne d’un média de presse américaine, Lucy Flores ancienne représentante du Nevada, et l’un des premiers législateurs d’origine latine de l’Etat, accusait ce vendredi l’ancien vice président Joe Biden; de s’être, alors qu’il était encore en fonction et au cours d’un meeting de campagne, « glissé derrière elle, de s’être penché vers elle, d’avoir senti ses cheveux et  de lui avoir donné un baiser sur la nuque » une situation que selon l’ancienne représentante l’avait laissée « mal à l’aise, dégoutée et confuse ».

Ce lundi c’était Amy Lappos, une résidente du Connecticut qui, à un autre média américain, confiait que durant une levée de fonds en 2009, elle avait été approché par Joe Biden qui lui avait saisi la nuque de manière à rapprocher leur deux nez. ; « Ce n’était pas sexuel(…), mais il m’a attrapé par la tête Il m’a mis la main autour du cou et m’a attiré pour me frotter le nez avec le sien ». Face à de telles accusations, le candidat démocrate répondait ; « nous sommes arrivés à un moment important où les femmes sentent qu’elles peuvent et doivent raconter leurs expériences, et les hommes doivent prêter attention, Et je le ferai », précisant néanmoins que durant ces multiples campagnes électorales il avait eu à montrer des marques plus ou moins appuyés d’affection , mais qu’en aucun cas il n’y avait pensé à mal.