C’est une histoire à peine croyable. En effet, du côté de l’Université américaine Sarah Lawrence, une secte sexuelle aurait été découverte. Un homme, le père d’une étudiante, est notamment accusé d’avoir tout orchestré depuis une maison située à quelques encablures seulement du campus. Des révélations qui ont provoqué un véritable tollé.
Située dans le comté de Westchester, dans l’État de New York, l’Université Sarah Lawrence fait la un des médias pour une raison bien précise. En effet, les forces de l’ordre auraient découvert qu’un homme, père de famille, officiait en tant que gourou au sein d’une secte sexuelle située à quelques mètres seulement du campus universitaire. Spécialisée dans l’art, cette faculté présente depuis 1926, n’avait jamais autant fait parler d’elle.
Une histoire qui débute en 2010
Tout débute en 2010. Lors de la rentrée du mois de septembre, Talia Ray, âgée de 19 ans seulement, explique à ses colocataires que son père va venir s’installer avec eux. Sur le campus, la jeune femme commence alors à prêcher la paroisse de son paternel. Expliquant à qui voulait l’entendre que son père était surveillé par les puissants après l’avoir héroïquement sauvé elle et sa sœur d’une mère machiavélique, Talia raconte son histoire en détails. La vérité elle, est différente puisque Lawrence Ray sera emprisonné en 2003 pour fraude après avoir violé sa liberté conditionnelle.
Très vite, Lawrence Ray s’impose
Son charisme et ses fausses histoires impressionnent très très vite. Lawrence Ray lui, devient vite la coqueluche de toute la maison. Entre deux somptueux repas, ce dernier joue le père de substitution pour plusieurs étudiants. À l’écoute, il aime également raconter ses folles histoires. Passé par la CIA, militaire au Kosovo, ce dernier passe en revue sa vie, ses médailles et fascine de plus en plus de monde. Se sentant prendre le pouvoir, il instaure des règles dans la maison, toutes basées sur la vérité et la justice. Manipulateur, tout ce qu’il dit est inventé et les étudiants eux, n’y voient que du feu.
Souhaitant en apprendre toujours plus sur les jeunes avec qui il cohabite, ce dernier organise des sessions de thérapies psychologiques qu’il a monté de toutes pièces. Devenant violent et paranoïaque, il pense alors que les jeunes tentent de saboter sa mainmise sur la maison. Violent, il obligera certains jeunes à subir les pires sévices. Les jeunes femmes les plus fragiles elles, terminent dans son lit. « Il n’y avait aucun consentement dans cette situation », assure Daniel, ancien étudiant passé par la maison de l’horreur au New York Magazine.
« Il n’y avait aucun consentement »
Mais outre ces faveurs sexuelles forcées, le gourou demande de l’argent, énormément d’argent. Les jeunes, sous son emprise réclament ainsi de l’aide auprès de leurs parents. Certains iront même jusqu’à menacer de se suicider si ces derniers ne les aidaient pas. Santos lui l’assure, ses parents ont, en trois ans, versé par moins de 200.000 dollars à Lawrence Ray. La justice a été saisie plusieurs fois, mais rien n’y a fait, les jeunes étant majeurs, il était alors compliqué de prouver quoique ce soit. Toutefois, aujourd’hui, la situation a quelque peu changé. Sous le coup d’une peine de prison, Ray nie tout ce qui lui est reproché, se contentant d’affirmer, « Mes intentions sont honorables ».
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