Fin de la droite française : le constat amer de Nicolas Sarkozy

Quelle stratégie les Républicains vont-ils pouvoir adopter ? Au lendemain de la terrible déroute du parti de droite aux élections européennes, de nombreuses questions se posent. Un homme semble également cristalliser le mécontentement, il s’agit de Laurent Wauquiez, le patron du parti qui a par ailleurs refusé de démissionner.

En effet, celui-ci a confirmé qu’il resterait en poste, ajoutant que des états généraux allaient avoir lieu au mois de septembre prochain. L’occasion pour LR de tout revoir et de repartir sur de bonnes bases. Toutefois, cela sera-t-il suffisant ? Wauquiez fait partie des figures politiques les moins appréciées en France. Un constat partagé par Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République, qui aurait été « furieux et consterné » à la vue du score réalisé par la liste de François-Xavier Bellamy.

Sarkozy, le sauveur ?

Pire encore, selon une source proche de l’ancien chef de l’État, celui-ci aurait assuré, « il n’y a plus de droite en France« . Sera-t-il celui par qui le salue passera ? Dans sa ville de Neuilly-sur-Seine, où il a été maire durant 19 ans, les habitants semblent être plutôt pour cette idée. À l’écart du monde politique depuis plusieurs années, Sarkozy jouit toujours d’une certaine aura auprès des sympathisants de droite.

Sarkozy-Wauquiez, une rencontre attendue

Selon certains, Sarkozy serait ainsi le seul capable de réorienter le parti tout en le soudant une nouvelle fois. Une étape indispensable aujourd’hui, à l’heure où les dissensions entre Républicains se font ressentir. Cependant, il apparaît peu probable que ce dernier ne sorte de sa « retraite politique ». Le 5 juin prochain, il rencontrera d’ailleurs Laurent Wauquiez, au cours d’une discussion qui s’annonce musclée.

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