Le ton monte entre l’Iran et les USA. En marge des désaccords internationaux entre la république islamique et les pays de l’Ouest, et de la recrudescence des violences aux frontières avec Israël, les deux états, USA et Iran, s’opposeraient des déclarations vitriolées qui inquiéteraient l’Union européenne sur de possibles dégradations sur escalade qui pourraient avoir de graves conséquences sur la sécurité mondiale.
Pompeo prend de vitesse les ministres européens
Le secrétaire d’Etat qui avait précipitamment été rappelé à la Maison Blanche, il y a quelques jours, alors qu’il se dirigeait vers le Groenland, à cause d’’évènements pressants’’ qu’on sait aujourd’hui être les velléités iraniennes à plus suivre certaines directives sur son démantèlement nucléaire effectuait ce lundi une visite surprise à une rencontre interministérielle européenne sur justement, rapporte la presse internationale, le ‘’problème ‘’ iranien.
Le secrétaire d’était américain, selon un média américain, était en route pour Moscow, alors qu’il fit un changement de dernière minute pour Bruxelles où les ministres européens des Affaires étrangères se réunissaient. Selon la presse, le secrétaire Pompeo n’aurait pas participé à la rencontre mais aurait profité du fait qu’ils soient tous réunis au même endroit pour avoir une discussion bilatérales avec le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la secrétaire générale de l’OTAN et chef de la politique étrangère de l’UE, Frederica Mogherini.
Dans ce qui serait une manœuvre selon la presse, pour l’administration Trump d’aller au-devant des inquiétudes européennes concernant l’escalade avec l’Iran, et selon le Représentant spécial du département d’État pour l‘Iran, Brian Hook ; « partager avec leurs alliés européens » leurs préoccupations « au sujet de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient » et avoir avec eux « une bonne discussion sur la voie à suivre et entendre ce qui les préoccupe ».
Ce à quoi un des diplomates présent aurait répondu que les alliés européens restaient préoccupés par la politique du gouvernement Trump en ce qui concerne l’Iran ; surtout que « nous avons comparé les notes et les informations sans parvenir à identifier la raison et les objectifs de la pression maximale » et pour Mogherini, rapporte la presse, de clairement indiquer à Pompeo qu’elle et les autres ministres de l’UE pensaient que « l’attitude la plus responsable à adopter » serait celle de « la plus grande retenue possible et d’éviter toute escalade du côté militaire. »
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