Les forces politiques de l’opposition n’auront pas une suite favorable à leurs exigences formulées à l’endroit du Président Talon au lendemain des élections du 28 avril 2019. C’est du moins ce qu’on peut comprendre de la réaction de la direction de la communication de la présidence de la république sur Rfi.
A travers leur déclaration lue lundi dernier par l’ex président de la République, Nicéphore Soglo, au siège du parti Renaissance du Bénin (RB) rebaptisé siège de la résistance nationale pour la démocratie, les partis de l’opposition ont exigé entre autres, l’annulation du processus électoral, le renoncement du chef de l’Etat à ses ambitions de confiscation du pouvoir législatif. Ils demandent au Président Talon de renouer le dialogue avec l’ensemble de la classe politique.
Des « prétentions » !
A leur suite, le directeur de la communication à la Présidence de la République du Bénin réagit sur Rfi et défend que ces élections ne souffrent pas d’irrégularités. « Le processus électoral qui a conduit aux législatives de dimanche dernier s’est déroulé conformément aux lois de la République. N’en déplaise à ceux qui soutiennent le contraire… »
A l’entendre, la Présidence de la République a fait le choix d’ignorer les exigences de l’opposition et les observations qu’elle avance pour les justifier. «Il faut donc laisser l’opposition responsables de ses menaces, de ses prétentions. Le peuple béninois observe très bien et voir ceux qui sont promoteurs de la violence » affirme Wilfried Léandre Houngbédji.
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