Libye : le gouvernement d’union dénonce des livraisons d’armes à Haftar

Les deux protagonistes dans la crise libyenne continuent de tirer le drap chacun de leur côté. En effet, Fayez al Sarraj, le premier ministre du gouvernement d’union nationale de Libye s’est prononcé sur cette situation conflictuelle qui tend vers une guerre civile dans son pays. A la faveur d’une interview qu’il accordée à Euronews, il a à nouveau pointé d’un doigt accusateur certains pays qui arment le camps adverse au mépris de l’embargo sur les armes à l’encontre de la Libye.

L’autre partie s’éloigne des négociations

«L’une des parties a été approvisionnée en armes et en équipements de toutes sortes, jour et nuit, par les frontières terrestres et maritimes ». dénonce l’autorité nationale libyenne avant de faire remarquer que ces soutiens au camps du maréchal Haftar proviennent des pays qu’il considérait comme des alliés du gouvernement d’union nationale (GNA).

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« Le soutien militaire exacerbé qu’a reçu l’ »autre partie » l’éloigne des négociations politiques et lui donne l’illusion qu’il pourrait, par un coup d’Etat, prendre le pouvoir avec cette attaque… » a ajouté Fayez al Sarraj le premier ministre dans cette interview. Rappelons que , les combats, dans la banlieue de Tripoli, ont déjà fait plus de 500 morts. Le maréchal Khalifa Haftar qui ne reconnaît pas l’autorité du gouvernement d’union nationale a lancé une offensive surprise sur la capitale libyenne depuis le 4 avril dernier.

En visite, une nouvelle fois à l’Elysé, où Emmanuel Macron demandait un cessez-le-feu, il a répondu que les conditions n’étaient pas encore réunies pour envisager une telle option. Pour lui, le GNA est phagocyté par les milices. Aussi, n’est-il pas prêt à s’assoir autour d’une table de négociation avec les responsables de ce gouvernement pourtant reconnu par la communauté internationale.

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