Refus d’accès à un bus pour port de jupe en France: les derniers développements

Le 30 avril dernier, en plein Paris, un chauffeur de bus refuse à la fille de l’écrivain Kamel Bencheikh et une amie à elle, de monter sous prétexte que l’une des deux, portait une jupe trop courte. En poste depuis quatre années à la RATP, le chauffeur incriminé n’a jamais fait l’objet d’observation ou de sanction relatives à son comportement.

Toutefois, la situation pourrait bien pousser la RATP à le renvoyer. S’il ne reconnaît pas les faits tels qu’ils sont actuellement présentés, le chauffeur avoue toutefois une « faute de service ». Selon ses dires, il n’aurait effectivement pas respecté les règles d’exploitation en refusant ouvertement d’ouvrir les portes de son bus à deux jeunes femmes, tard dans la nuit. Afin d’essayer d’en apprendre un peu plus, la RATP a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux, appel à témoin qui n’a rien donné, pour le moment.

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Kamel Bencheikh, pointé du doigt

Les caméras de vidéosurveillance elles, sont malheureusement inexploitables. En effet, celles-ci s’écrasent automatiquement toutes les 48 heures. Résultat, celles-ci ont, depuis, disparu. Difficile donc pour les enquêteurs de faire toute la lumière sur cette affaire, deux versions s’opposant à ce jour, sans témoins aucun. De son côté, Kamel Bencheikh, le père de la victime, n’en démord pas.

Dans un billet publié sur Facebook, celui-ci a raconté l’histoire telle que sa fille le lui a expliqué. Se justifiant en assurant avoir voulu dénoncer une dérive, l’écrivain souhaite que des excuses publiques soient présentées par la RATP. S’il a toutefois reconnu y être allé un peu fort, l’écrivain ne compte toutefois pas excuser son attitude. À ce jour, aucune plainte n’a encore été déposée.

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