Russie : face à Pompeo, Poutine exprime son souhait vis-à-vis des USA

En visite du côté de la Sotchi, en Russie, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a eu l’occasion de rencontrer le président russe, Vladimir Poutine. L’occasion pour les deux homes d’échanger sur de nombreux points et d’amorcer une détente des relations, bien tendues. Il faut dire que les sujets de discorde, sont plutôt nombreux.

Le dossier sur l’accord iranien, la crise politique au Venezuela, la guerre en Syrie ou encore les tensions en Ukraine… Entre Moscou et Washington, les frictions sont relativement nombreuses. Pas de quoi décourager Vladimir Poutine qui a assuré au cours de cette rencontre, vouloir rétablir des « relations complètes » avec les États-Unis. Un constat que partage d’ailleurs Donald Trump. Ainsi, selon les déclarations du pensionnaire du Kremlin, les deux ont récemment eu un entretien téléphonique, entretien au cours duquel le président américain a lui aussi avoué souhaiter une normalisation des relations entre les deux pays.

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Poutine, satisfait du rapport Mueller

La Russie, satisfaite de la tournure des événements, a ainsi rappelé que, depuis longtemps, elle avait eu pour objectif de ramener les choses à la normale. « Nous espérons que les conditions pour le faire sont désormais réunies » a continué le président Poutine, saluant au passage les résultats du rapport récemment fourni par le procureur Mueller. Dédouanant la Russie et les équipes de campagne du président Trump de toute collusion, ce rapport pourrait ainsi marquer un tournant dans les relations entretenues. Depuis le début, la Maison Blanche espère d’ailleurs qu’une issue positive pourrait servir à rebâtir de bonnes ententes avec Moscou.

Mike Pompeo, à Sotchi pour y rencontre Poutine et Lavrov

Au début du mois de mai, les deux chefs de l’État ont eu une conversation téléphonique, relativement positive, évoquant de très nombreux sujets. Aujourd’hui, c’est donc Mike Pompeo qui s’est rendu en Russie afin d’y rencontrer le président Poutine donc, mais aussi son homologue russe, Sergueï Lavrov, avec qui les relations sont plus que distendues. S’il apparaît clair que certains points ne pourront être réglés rapidement, concernant notamment le dossier vénézuélien, les deux partis devraient faire en sorte de se quitter en bons termes.

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