La récente vague de meurtres a vite réinscrit dans les débats la question de la peine de mort. Abolie depuis 2004 au Sénégal, certains membres de la société civile parlaient d’un référendum pour le retour de cette mesure judiciaire. Le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye s’est prononcé hier sur la question. Il estime que l’Etat du Sénégal n’est pas encore prêt à prendre une telle décision.
Le premier ministre dit « Non »
Les média ont fortement relayé les dizaines de meurtres, d’accidents et de viols enregistrés en l’intervalle de dix jours. La mort de la jeune Binta Camara, tuée par strangulation par un proche a été l’occasion pour certaines organisations comme l’ONG Jaamra de relancer le débat sur la peine de mort.
Invité dans l’émission « Jury du Dimanche » de la station « iradio », le premier policier du pays a répondu non à ceux qui suggèrent cette loi. Répondant à la question d’un auditeur, le ministre informe que l’Etat du Sénégal n’est pas « prêt à rétablir la peine de mort « .
Le renforcement des forces de sécurités comme solution
Le ministre a tenu a rappelé les différentes mesures prises depuis 2012. Il soutient que l’effectif de la police a doublé ainsi que celui. Des formations ont été fournies aux hommes de tenue et des équipements de dernières générations leur ont été distribué. Avec toute cette progression, la sécurité des citoyens est garantie assure Aly Ngouille Ndiaye.
Il annonce également que le chef de l’Etat prendra d’autres décisions plus strictes. Pour rappel un conseil des ministres exclusivement dédié à la sécurité est annoncé pour début août.
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