Syrie : les raids israéliens se poursuivent

Confirmée lundi soir, l’information selon laquelle Israël aurait procédé à une série de frappes aériennes en Syrie, s’est donc avérée être véridique. Dans les faits, l’État hébreu aurait décidé de répondre à un tir de missiles, procédé à l’encontre de l’un de ses avions, survenu quelques heures auparavant.

Ainsi, c’est vers 21h10, heure locale, qu’un missile israélien est directement venu s’écraser sur la province de Qouneitra, dans le sud-ouest du pays. Selon le premier bilan, un soldat aurait trouvé la mort alors qu’un second aurait été blessé. Selon l’agence de presse Sana, le tir aurait eu lieu depuis la Syrie, poussant les experts à imaginer qu’un avion israélien s’est rendu du côté Syrien afin d’y lâcher sa bombe.

Publicité

Israël mène une nouvelle offensive

Une information plus tard confirmée par l’armée israélienne qui, en outre, a confirmé que son objectif avait été atteint. Plus loin, celle-ci ajoutera qu’elle voyait en quelconque agression envers ses intérêts, une grave menace. Un commentaire assez inédit toutefois puisque Israël a pour habitude de ne pas commenter ses actions en Syrie. On se souvient par exemple des frappes survenues le 17 mai dernier, frappes finalement stoppées par la défense antiaérienne syrienne.

Si Sana avait, à l’époque, évoqué cette agression, pointant d’ailleurs du doigt les « objectifs hostiles » d’Israël, le gouvernement Netanyahou s‘était gardé tous commentaires. Les experts se sont toutefois accordés pour dire que la région de Kesswa, dans laquelle se trouve des entrepôts d’armes du régime iranien et du Hezbollah libanais, a été visée. Plus tôt dans l’année, au mois d’avril dernier, les forces armées israéliennes ont directement visé Misyaf, dans la province de Hama. Ce jour-là, trois personnes ont été blessées.

Israël, face au départ américain

Ces frappes elles, sont largement critiquées par la communauté internationale. En effet, alors que l’Iran prend de plus en plus de poids dans la région, Israël voit d’un bien mauvais œil l’influence chiite grandissante en Syrie. Selon l’État hébreu, cette situation représente un réel danger pour ses intérêts, d’autant que l’armée américaine est sur le départ. Résultat, il n’y a plus vraiment de bouclier entre Israël et l’Iran dans cette région. « Notre politique est claire : nous n’accepterons aucune agression contre nous et nous réagirons avec force «  a d’ailleurs rappelé le gouvernement israélien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité