Algérie : situation trouble dans le pays

L’après Abdelaziz Bouteflika en Algérie devient de plus en plus une équation difficile à résoudre. Alors que la période de transition prendra fin le mois prochain, les élections présidentielles ont été officiellement renvoyées au calendes grecques. L’annonce a été faite ce dimanche 2 juin par le Conseil constitutionnel qui indique que le scrutin, initialement prévu pour le 4 juillet, est « impossible » à organiser. Cette situation intervient alors que l’unanimité n’est toujours pas faite au sein de la population sur l’actuel de mode de gestion du pays.

Un désaveu des institutions algériennes

Plusieurs interrogations sont nées depuis l’annonce faite par le conseil constitutionnel. Ces interrogations sont désormais relatives à la manière de sortir de cette crise. Selon les observateurs et professionnels du droit, la situation à laquelle est confrontée ce pays est la résultante d’un désaveu des institutions algériennes ainsi que celui de la constitution.

Publicité

«Aujourd’hui, le problème c’est que les institutions dans leur forme, leur fonctionnement et leur composition actuelle, sont décrédibilisées, dévitalisées et rejetées massivement par les Algériens. Et c’est cela le fond du problème. » a notamment confié Mouloud Boumghar professeur de droit public et spécialiste des questions juridiques en Algérie à nos confrères de Radio France Internationale. Les yeux sont déjà tournés vers le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah qui incarne l’autorité de transition pour l’initiative d’un débat autour de la situation. Mais certaines personnes craignent également l’issue d’une concertation qui sera dirigée par l’armée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité