La guéguerre entre Guillaume Soro et Amadou Soumahoro pour le poste de vice-président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) a tourné à l’avantage de l’ancien président de l’Assemblée ivoirienne au détriment de l’actuel président de l’Assemblée de son pays. Ce dernier revendiquait ce poste pour lequel Guillaume Soro avait été coopté alors qu’il était président de l’Assemblée ivoirienne.
Mais celui que les ivoiriens ont surnommé « Cimétière » n’aura pas eu raison face au député de Ferkessédougou. C’est un communiqué de Touré Moussa qui a mis fin à la polémique à la 27e Assemblée Régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) qui s’est ouverte le vendredi 14 juin 2019, à Rabat, au Maroc : « le sommet a reconnu à SEM Guillaume Kigbafori Soro, au regard des statuts de l’APF, la qualité indéniable de Premier vice-président de l’APF. » Mais il a fallu pour cela les dénonciations et autres actions musclées de la part des pro-Soro de l’APF.
La colère de Franklin Nyamsi
Le professeur agrégé camerounais Franklin Nyamsi et conseiller de Guillaume Soro à l’APF est l’un de ses plus ardents soutiens. Il a fustigé la politique de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui a laissé la présidence de l’APF à un pays, le Rwanda, qui a boudé la francophonie dans le passé et supprimé le français comme langue officielle. Il a en outre critiqué le manque de respect dont il a été l’objet au siège de l’OIF à Paris alors que son association manifestait aux côtés d’autres associations pour réclamer plus de démocratie dans les pays membres et dans la gestion de l’OIF. La Motion des manifestants avait été reçue dans la rue et ceux-ci n’avaient pu être reçus dans les locaux de l’OIF. Ce comportement a outré Franklin Nyamsi qui a dénoncé la « forfaiture françafricaine » et le non respect des élus africains.
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