Lors de la rencontre avec les cadres et le roi de Tchaourou avant-hier au palais, le président Patrice Talon n’est pas allé de main morte pour exprimer sa colère et son ressentiment vis-à-vis des élites de la localité et des évènements survenus. Le Président Patrice Talon a exprimé son ressentiment à l’encontre des cadres de cette localité.
«J’ai été très en colère contre les personnalités et les cadres de cette belle cité qu’est Tchaourou», confie-t-il. Car, selon lui, certains ont laissé faire et d’autres ont été instigateurs. Et au-delà de cette colère, il a éprouvé «de la honte, de la souffrance». Le président explique que c’est avec beaucoup de peines que les quatre derniers jours difficiles des évènements survenus à Tchaourou ont dû voir les forces armées intervenir pour rétablir l’ordre.
Défiance, méfiance
Il est conscient que ce n’est pas leur rôle et déplore les dégâts humains malheureux. Le pire, selon le chef de l’Etat, au-delà des dégâts humains et matériels, «c’est la défiance, la méfiance que ces évènements sont capables d’instaurer entre nous». Et après ces évènements, le défi qui incombe à tous est «comment allons-nous continuer de vivre ensemble en confiance, être capable d’oublier ce qui s’est passé».
Selon Patrice Talon, aujourd’hui, il est pertinent de voir qui a tort et qui a raison. «On peut se tromper, on peut mal faire les choses et celui qui juge peut aussi se tromper», fait-il savoir. Pour finir il a rappelé que «la grandeur de l’homme c’est d’être capable de dépasser les évènements les plus difficiles, de pouvoir se retrouver, de pouvoir se parler et de pouvoir continuer de vivre ensemble».
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