Bénin: Tchaourou et Savè victimes des provocations du pouvoir, selon le parti FCBE

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) tient le président Talon et son gouvernement responsables de la situation socio-politique au Bénin faites de violences dont les dernières en date sont celles de Tchaourou et Savè. Ce sont les conséquences des provocations du pouvoir selon le parti.Le Bureau exécutif national (Ben) du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) s’est réuni hier, vendredi 14 juin 2019 à son siège à Cotonou pour se prononcer sur la situation politique qui prévaut au Bénin. Il s’est penché entre autres, sur les cas de violences dans le pays et surtout ceux des villes de Tchaourou et Savè depuis lundi.

Dans le communiqué produit au terme de la rencontre, le parti indique que ce n’est que le résultat des provocations du régime en place. «Les provocations du pouvoir ont aujourd’hui débordé Cadjèhoun pour atteindre les populations» affirme le parti.

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Pour mémoire, le parti rappelle que c’est « l’encerclement  par  l’armée et les engins de guerre de la résidence de l’ancien Président Boni Yayi » à Cadjèhoun qui a suscité la réaction du petit peuple de Cadjèhoun, de Cotonou et environ. Face à cela, le pouvoir a préféré la force qui s’est soldée par des violences et des morts. «Des tueries et des arrestations massives sont intervenues et se poursuivent» regrettent les FCBE.

Selon eux, c’est aussi le cas en ce qui concerne Tchaourou et Savè. « Tchaourou et Savè sont aujourd’hui les victimes expiatoires d’une tyrannie cruelle qui conduit inexorablement à l’embrasement général de notre pays jusqu’ici réputé pour son amour de la paix »« En effet, explique le bureau du parti, le 12 juin 2019, des forces de sécurité ont arrêté des jeunes de Tchaourou et molesté les populations qui ne sont opposées à leurs vexations. Les affrontements sont en cours.»

La porte de sortie

Le parti FCBE « dénonce fermement l’utilisation tout azimut de la force » contre les populations. Il soutient que cette option « ne donnera lieu qu’aux révoltes populaires fragilisant (le) pays ». Il avance également que la « séquestration » depuis plus d’un mois du président Boni Yayi et la volonté de le poursuivre ne sont pas des solutions à la crise actuelle.

En lieu et place de la force, le parti invite le président Patrice Talon à ordonner la levée de l’état de siège à Cadjèhoun et la fin des violences et des tirs à balles réelles sur les populations à mains nues. «Les provocations doivent cesser en direction des populations, les forces de l’ordre et de sécurité doivent retourner à leur mission républicaine» proposent les FCBE.

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«Le BEN souligne avec force que le pouvoir de Patrice TALON n’a aujourd’hui le choix qu’entre continuer la fuite en avant en massacrant les populations et la tenue courageuse des assises nationales pour sortir de l’état de guerre dans lequel le pouvoir plonge notre patrie commune » lit-on dans le communiqué.

5 réponses

  1. Avatar de Jojolabanane
    Jojolabanane

    Les seuls responsables sont les gang bands organisé par Yayi Boni

  2. Avatar de Lamortquitue
    Lamortquitue

    Comme Talon qui était à la base des « mercredis rouges » et la pourriture par l’argent sale de toute la classe politique béninoise.

  3. Avatar de Micky
    Micky

    Cette bande de délinquants là. C’est eux et leur chef gang Yayi qui est a la base de tout ça.

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Merci
      Ils répondront
      Force restera à la loi
      Vous vous rendez compte ????
      Ils organisent des conférences de presse pour provoquer le gouvernement et le peuple de ce pays.
      Ils en paieront un lourd tribut.
      Je reviens
      Le Plombier patriote

      1. Avatar de Moutawakilou
        Moutawakilou

        La loi, dites-vous ?
        C’est un domaine dans lequel votre incompétence s’étale dès que vous passez devant des juridictions non soumises à vos ordres. Les cas Adjavon et Koutché en disent long.
        Quand tous ces crimes seront connus de la CPI, force restera à la loi. Et vous en souffrirez, mais vous ne pourrez rien faire.

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