Hier en Floride, le président Donald Trump donnait le coup d’envoi de sa campagne pour la présidentielle de 2020. Soucieux de se faire réélire, ce dernier a ainsi donné rendez-vous à pas moins de 20.000 fidèles du côté d’Orlando afin d’y tenir son premier grand meeting de campagne. Pour l’occasion, un groupe de soutien aura fait parler de lui.
En effet, le groupuscule des « Proud Boys« , a attiré l’attention. Se définissant comme « chauviniste« , ce groupe d’extrême droite créé par Gavin McInne, connu pour des faits de violence, est surtout un groupe de suprémacistes blancs, comme peut en témoigner le signe de main qu’ils ont effectué à de multiples reprises. Défilant, chantant à la gloire d’un dictateur comme Pinochet, ces derniers n’ont pas hésité à faire entendre leur voix.
Trump, un soutien gênant
La situation était telle que les forces de l’ordre ont décidé de déployer un cordon de sécurité entre ces militants et la foule d’opposants au président Trump, venue militer en faveur de son départ. L’idée ici, était de protéger les citoyens américains d’un possible débordement qui aurait très vite pu dégénérer.
L’un des membres du groupe lui, a assuré que la présence de ces hommes n’avait pour but, que de défendre et protéger les conservateurs américains. “Nous sommes là pour soutenir Trump et protéger les conservateurs qui se rendent au meeting des antifas et des manifestants anti-Trump”. Une sortie très claire qui prouve que ces derniers avaient dans le viseur celles et ceux qui ne sont pas en faveur de la politique actuellement menée.
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