Le métro d’Abidjan sera bientôt une réalité. Le projet commencé en 2017 devrait être achevé en 2023 avec l’inauguration du métro. Les entreprises françaises Alstom, Bouygues et Kéolis ont remporté le marché de la réalisation de ce géant projet qui fait la fierté de la Côte d’Ivoire. Les 26 rames qui composent la première partie de ce métro sont déjà en négociation. Ces rames se succèderont avec un intervalle entre deux trains évalué à 100 secondes.
Au ministère des Transports ivoirien, on se vante de cette acquisition de métro de « dernière génération » à « conduite automatique avec conducteur » capable de relier la ville d’un bout à l’autre en 50 minutes en desservant les communes de Treichville, Port Bouet, Marcory, Abobo, Adjamè et du Plateau… Au total, 8 communes verront passer le métro pour une distance de 37,5 kilomètres de tracé pour cette première ligne avec une vingtaine de stations
Un projet au coût astronomique
Le chantier a été inauguré par le président ivoirien Allassane Ouattara en présence du président français Emmanuel Macron. La France apporte son expertise à ce projet et en finance la première phase évaluée à 918 milliards de francs CFA, soit 1,4 milliard d’euros. Ce métro sera la première infrastructure de ce type en Afrique subsaharienne et la troisième en Afrique après les métros déjà fonctionnels d’Alger et du Caire. L’expertise d’Alstom, numéro 1 mondial dans le domaine des métros, assure une certaine sécurité à ce vaste projet.
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